JE N'AIME PAS LE DIMANCHE

Publié le par clarac

Un dimanche ordinaire qui ressemble aux autres dimanches passés. Encore que celui-ci devait être un peu différent car j’en retire une félicité  douce, un bien-être indescriptible.

J’aurais pu bougonner vu le temps. Engoncée dans la  torpeur de ce jour particulier, me complaindre de ce silence omniprésent comme pour en sortir. Je n’ai jamais aimé les dimanches. Depuis toujours. 

Elève puis étudiante, les week-ends prenaient fin  vers dix-sept heures la plupart du temps. Il n’y avait  guère qu’aux mois de mai et juin que je prolongeais cette sensation  d’être exemptée de toute contrainte scolaire.  Quand les ombres commençaient à se dessiner volages et  incertaines,  le dimanche se terminait.  Je préparais mon cartable et mes affaires en pensant à la semaine qui s’annonçait.

Les dimanches sont pour moi synonymes de fin et de début. Drôle  d’antinomie qui me caractérise…

Même si désormais le réveil ne sonne plus le lundi matin, le dimanche est une drôle de journée : trop calme ou trop feutrée.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article